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Parasismie



L'aspect antisismique

Le documentaire évoque le fait que les bâtisseurs auraient eu connaissance de certaines techniques permettant de bâtir des édifices résistant au séismes, est-ce si extraordinaire ?

Joseph Davidovits : inventeur du concept géopolymère et de la chimie de géopolymérisation.
je le cite : pour avoir un monument qui tienne on est obligé de construire quelque chose d'hétérogène dans la dimension, de manière à ce que, s'il y avait un stresse, par exemple un tremblement de terre, la muraille ne s'écroule pas !

Philippe Robert : PDG de la générale du granit (Laval, France)
je cite : N'ayant pas de blocs modulaires, y a pas de ligne de fracture donc chaque bloc reprend la contrainte de l'autre donc on à un mur qui est trés trés robuste !
Ce qui veut dire sensiblement la même chose.

L'architecture modulaire c'est juste plusieurs modules solidarisés entre eux par des techniques d'assemblage mécaniques, chimiques, thermiques, ou simplement géométriques. En architecture dite "moderne" on peut considérer "modulaire" le préfabriqué par exemple  (fondation, mur, toi conçu en atelier et assemblé ultérieurement).

Maintenant intéressons nous  aux techniques employées pour normaliser les constructions de façon à ce qu'elles respectent les normes parasismiques.
Une des techniques employée fréquemment par les entrepreneurs de type maison individuelle, consiste à renforcer les points stratégiques (fondation, angles etc.) des bâtiments pour réagir aux secousses comme un système solidaire en adéquation avec la superstructure. 



Les Japonais, coutumiers des manifestations sismiques, ont développés des techniques architecturales consistant non seulement à consolider les structures mais également à diminuer considérablement les impactes des forces telluriques. Dans la l'architecture de certains de leurs immeubles, ils mettent en place l'immeuble sur une structure capable d'absorber une grande partie des secousses telluriques. Imaginons le mur et la fondation comme deux blocs modulaires distincts, si l'on pose le mur sur une poutre en "I" elle même déposée sur deux cylindres (par exemple), les mouvements latéraux seront absorbés par les cylindres.




Naturellement c'est un schéma simpliste, pour des immeubles de plusieurs dizaines d'étages les techniques sont bien plus élaborées, mais le principe consiste à désolidariser (en quelque sorte) les fondations de l'immeuble proprement dit afin que ce dernier échappe aux secousses.

Avec une architecture hétérogène on ne soustrait plus le mur à l'effet de cisaillement mais l'on répartit les contraintes à l'ensemble de la structure en bloquant les lignes de fractures.




 Murs modernes


Murs Anciens


Si l'on prend en compte certains éléments tel que :

a . la fabrication d'un édifice se conçoit d'abord dans l'esprit de façon cartésienne.
b.  cette réflexion, se plan, se déroule en amont de la fabrication proprement dite.
c.  les assemblages ainsi ordonnés résistent mieux au stresse telluriques.

On peut supposer raisonnablement :

1. Que la projection planifiée de cette architecture démontre une volonté de prévenir les stresses occasionnés par des séismes.
2. que ces techniques ne découlent ni d'une coïncidence, ni d'une volonté artistique mais plus d'un soucis de prévenir les effondrements.
3. qu'il s'agit d'une science ou un savoir acquis par l'expérience au cours des siècles passés ou transmis à travers les âges.
4. Que ce qui semble être une évidence pour certains, peut paraitre une absurdité pour d'autres, LOL !

La probabilité que certains édifices soient assemblés en employant une technique parasismique semble légitime, surtout ci ces derniers sont encore debout pour en témoigner, le Pérou par exemple  se situe sur une zone sismique, certains séismes ont atteints des magnitudes 8+ sur l’échelle de Richter. Peut on attribuer uniquement au hasard le fait que ces civilisations anciennes aient pu concevoir des monuments capables de résister aux forces telluriques ?


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